Le tatouage, généralement considéré comme douloureux par le commun des mortels, implique que les récepteurs de la douleur (nocicepteurs) particulièrement abondants dans la couche inférieure de l’épiderme soient affectés. Une douleur vive se fait ainsi ressentir aux premiers coups d’aiguilles. Elle s’atténue cependant après quelques minutes.
Son intensité varie en fonction de la zone du corps choisie : le bas du dos et les chevilles font partie des zones les plus douloureuses ; en revanche, l’avant-bras ou la poitrine sont des zones moins sensibles.
Elle dépend surtout de la tolérance de chacun et de son état : le stress et la fatigue augmentent la sensibilité à la douleur. Pour beaucoup cependant, la douleur fait partie intégrante de l’expérience du tatouage.
Les médicaments : fausse bonne idée
Du fait que la prescription de médicaments anesthésiants est exclusivement réservée aux médecins, il est important de garder à l’esprit que les analgésiques disponibles en vente libre ne seront pas considérés comme des médicaments.Ces substances peuvent être à l’origine d’allergies. Leurs effets sont temporaires et leur durée d’action approximative : la peau devient encore plus sensible lorsque l’effet diminue. Enfin, leurs actifs peuvent avoir un impact sur le tatouage, influençant ainsi le résultat final. C’est pourquoi, la plupart des tatoueurs les déconseillent.
Le tatouage sur l’avant bras
La douleur lors d’un tatouage sur l’avant-bras peut varier d’une personne à l’autre. Cependant, certains facteurs influencent généralement le niveau de douleur. Selon les experts et les tatoueurs, l’avant-bras est généralement considéré comme l’un des endroits les moins douloureux pour se faire tatouer. La douleur est souvent décrite comme faible à faible-moderée dans cette région. Cela est dû à la présence de muscles et de tissus adipeux qui offrent un certain amorti.
